Pour réaliser une partie de son projet, Yanick Charette avait besoin d'un permis spécial du Service canadien de la faune, pour capturer, baguer et marquer d'une couleur ses colibris. Au préalable, il devait avoir effectué l'opération sur au moins une centaine d'individus, sous la supervision d'un mentor possédant une grande expérience dans ce domaine. Impossible à trouver au Québec car ici, personne ne possédait ce type de permis. En mai dernier, il fit un saut à l'Île de Vancouver où, en une journée et demie, il a effectué avec un grand maître de l'endroit, plus de 125 captures de Colibris roux et a acquis l'expérience nécessaire à l'obtention de son permis.